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Par

Madyson Menier

et

Samantha Rousseau Ouellet

 

        

Pour ce projet, nous voulions explorer l’idée de la routine au quotidien et de l’épuisement de la société dans un contexte par rapport aux différentes classes sociales.

 

     Tout d’abord, nous avons songé à ce projet séparément avant de se rencontrer pour discuter de notre intention. L’une d’entre nous a d’abord pensé d’activer un pédalier et l’autre une valise. Nous avons donc décidé de joindre ces deux idées en une seule pour créer le projet de la chimère.

 

    Pour le pédalier il nous semblait naturel de pouvoir l’utiliser dans le cadre de ce cours, car il amplifiait le sens de notre discours sur la routine et le quotidien. Pour ce qui est de la valise, le mouvement du pédalier entraine l’ouverture et la fermeture partielle de celle-ci. Cette action permet donc d’entrevoir certains objets à l’intérieur, dont un costume d’homme d’affaire et un habit de travailleur, une boite de cigares, une montre, des lunettes, un portefeuille ainsi qu’un agenda personnel. Ceci nous permet alors d’effectuer un lien entre le bagage matériel et personnel dans la routine de la vie d’un travailleur ainsi qu’à toutes autres échelles sociales.

 

    Dans la première phase de ce projet, nous nous sommes concentrées sur la conception de la structure. C’est pour cette raison que l’activation du mouvement s’effectuait par la manivelle, placée au niveau de l’engrenage arrière. Cette même activation apportait un côté interactif de la part du public, mais le but final de cette chimère était d’y incorporer un moteur. C’est pourquoi nous y avons apporté quelques modifications dans la deuxième phase afin de rendre le mouvement autonome tout en gardant le côté interactif de l’œuvre. Puisque le moteur à notre disposition n’était pas assez puissant pour le placer au même endroit que la manivelle, nous avons fixé celui-ci à un nouvel engrenage. Celui-ci entraine une seconde chaine de pédalier raccordée à l’engrenage arrière qui lui active le mouvement des pédales. En ce qui a trait à l’interactivité de la structure, nous avons choisi d’exploiter un capteur de mouvement Parallax pour permettre aux gens d’activer le mouvement par leur simple présence aux côtés de l’œuvre. En donnant au capteur une contrainte de temps de 30 secondes, nous évitions que le moteur ne s’épuise. Par contre il est certain que notre volonté à ne pas faire briser celui-ci a nui à notre discours sur la routine de la société mais l’a soutenu d’une autre façon puisqu’il forçait et nous renvoyait  le concept d’épuisement.

 

   Le tout a une allure antique en raison des objets que nous avons utilisés. Par la suite, nous avons nous-même fait oxyder la plaque d’acier à l’aide d’eau et de vinaigre pour que ceci s ‘agence avec les autres éléments.

 

 En résumé, nous pensons donc avoir atteint notre objectif du côté esthétique de même que du côté technique.

 

 

   

 

    

 

 

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